Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Premiers entretiens d’embûches

Le briefing politique essentiel du matin.
Par ANNE-CHARLOTTE DUSSEAULX
Avec ELISA BERTHOLOMEY, ANTHONY LATTIER et SARAH PAILLOU
Envoyez vos infos | Abonnez-vous gratuitement | Voir dans le navigateur
51, JE T’AIME. Il est né le 9 janvier 1951, a été élu pour la première fois, conseiller général de la Savoie, en 1973, soit il y a 51 ans, et c’est 51 jours après la démission de son prédécesseur Gabriel Attal qu’il a été nommé Premier ministre. Votre infolettre ne sait pas si le numéro 51 est le chiffre porte-bonheur de Michel Barnier, mais lui suggère sérieusement d’y réfléchir. 
Choc des générations. Car c’est bien lui, comme nous vous l’annoncions hier, qui a décroché les clés de Matignon. C’est donc forcément de lui dont Playbook vous parle aujourd’hui. Mais si vous avez loupé la passation de pouvoirs entre le plus jeune PM de la Ve République et le plus âgé, on vous conseille vivement de visionner cet échange à fleurets mouchetés.
Nous sommes vendredi 6 septembre et nous vous souhaitons à tous une bonne journée, aux futurs ex-ministres — qui se sont retrouvés hier soir à l’Elysée, avec une poignée de députés (David Amiel, Sylvain Maillard, Maud Bregeon, Marc Ferracci et Benjamin Haddad, selon nos informations), pour une dernière petite sauterie —, aux ex-futurs Premiers ministres (Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand ont refusé tout autre portefeuille, nous dit Le Parisien) et à tous ceux qui attendent d’en être, car le feuilleton gouvernemental est loin d’être terminé.
LA TEAM TRIME. A peine Michel Barnier nommé à Matignon que les tractations ont commencé pour constituer son équipe. Comprenez : son gouvernement (on vous en touche un mot juste en dessous) et son cabinet, rue de Varenne. A ce propos, mon collègue Paul de Villepin a scanné le public présent à la passation de pouvoir : il vous fait un point sur la galaxie Barnier, ses anciens, ses nouveaux conseillers, dans Paris Influence (pour nos abonnés pro dès 7h30).
Ça ne va pas sans dir’. A l’heure où Playbook mettait un point final à l’édition du jour, le choix du directeur de cabinet du nouveau PM n’était pas complètement arrêté — il devrait l’être dans la journée nous a précisé un collaborateur du Premier ministre. Deux noms sont plusieurs fois revenus à nos oreilles tout au long de la soirée : l’actuel directeur de cabinet de Bruno Le Maire, Jérôme Fournel, ou bien Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques.
Les mains libres. “C’est Michel Barnier qui le choisira, seul et lui-même”, insistait l’entourage du nouveau chef du gouvernement auprès de Paul. Rappelons que lors de la nomination de Gabriel Attal, son directeur de cabinet, Emmanuel Moulin, lui avait été imposé par l’Elysée. Pas de ça cette fois-ci, le Palais ayant décidé de prendre ses distances avec Matignon, révèle Le Figaro — une information confirmée à votre infolettre.
Chacun chez soi. Fini donc les conseillers thématiques partagés entre l’Elysée et Matignon, une pratique instituée par Emmanuel Macron dès 2017. Fini aussi l’envoi de représentants du cabinet élyséen aux réunions interministérielles. Début juillet, l’Elysée réfléchissait déjà à faire évoluer ses pratiques en fonction de la donne politique (on vous le racontait ici).
PM CHERCHE MINISTRES. L’autre sujet qui ne manquera pas d’alimenter les conversations des prochains jours, c’est, évidemment, la composition du gouvernement. Le nouveau PM a prévu de recevoir les représentants des “principales forces politiques présentes dans l’hémicycle” pour les sonder sur leurs intentions. Premiers invités : Gabriel Attal à 9 heures ce matin, puis les patrons de la droite Gérard Larcher, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau à 10h15.
Pour les autres, “c’est en cours de calage”, nous assurait un proche de Barnier dans la soirée. Sondés tardivement, les socialistes Olivier Faure et Boris Vallaud n’avaient pas encore reçu de carton d’invitation — peut-être parce que, comme les autres forces du NFP, ils ont déjà dit qu’ils voteraient la censure (on y revient plus bas).
Job précaire. Dès hier après-midi, certains conseillers bien intentionnés réfléchissaient à voix haute (et dans les oreilles de votre infolettre) aux profils qui pourraient faire partie de la nouvelle équipe. Exemple : un David Lisnard ou un Bruno Retailleau accepteraient-ils de quitter leurs fonctions pour entrer dans un gouvernement risquant de tomber dès le premier texte voté ? Pas si sûr.
Noyau dur. Playbook se permet de glisser ici la liste de 52 parlementaires LR qui avaient soutenu Barnier à la primaire de 2021 ou encore un lien vers son équipe de campagne de l’époque.
Non, puis oui. Justement, puisqu’on parle des Républicains, souvenez-vous : Laurent Wauquiez avait dit non à toute participation à une coalition gouvernementale. Mais ça, c’était avant le choix du PM. Difficile désormais pour le boss du groupe La Droite républicaine de se positionner en opposition à Michel Barnier, cadre de LR qui possède d’ailleurs toujours un bureau au siège du parti. Encore fallait-il l’acter. C’est ce qui a été fait (ou presque) lors de la réunion de groupe qu’il a présidé hier soir.
Chercher sa voie. Wauquiez y a expliqué qu’il fallait certes “faire les choses au fur et à mesure”, mais que la nomination de Barnier “donnait une énorme force d’avancer ensemble”, nous a raconté un participant. S’il n’a pas explicitement annoncé une participation au futur gouvernement, le président du groupe a, en réalité, laissé les “portes grandes ouvertes”, dixit un collaborateur parlementaire LR, qui y voyait, de fait, “un revirement complet de positionnement”.
Au chaud. Par ailleurs, des ministres comme Gérald Darmanin ou Rachida Dati, passés de LR au macronisme, pourront-ils, eux, rester au gouvernement ? Plusieurs signeraient bien pour un bail prolongé. Il n’y aura “pas de chasse aux sorcières, mais pas de place pour tout le monde non plus”, prévenait toutefois hier, au téléphone, un bon connaisseur de la droite.
Barnier piano. L’annonce du gouvernement, ce ne sera, en tout cas, pas pour tout de suite. “Le PM se laisse le temps de constituer son équipe”, nous précisait hier soir l’un des conseillers de Barnier, insistant sur “son style” et ses talents de “négociateur”.
JUGER SUR PIÈCE. On vous l’a dit, Gabriel Attal et Michel Barnier se retrouvent ce matin à 9 heures. Et c’est désormais avec son unique casquette de président du groupe EPR (ex-Renaissance) que le premier va parler au second. Ça tombe bien, il a réuni ses troupes en visio hier soir et aura tout loisir de développer la position des siens, exposée jusque là dans un communiqué laconique : pas de censure a priori, mais “pas de chèque en blanc” non plus.
Pas exclu. “Le président nomme quelqu’un qui n’est pas de notre camp donc qui est potentiellement censurable. C’est sur pièce que l’on jugera”, exposait une députée classée à la gauche d’EPR, jointe hier. Une partie du groupe se montre en effet très déçue de la nomination par le chef de l’Etat d’une personnalité de droite et l’a fait savoir publiquement, à l’image de Stella Dupont sur X.
Faire du en-même-temps. Au bout du fil, notre interlocutrice précitée affirmait que “si Barnier commence par dire ‘on supprime l’Aide médicale d’Etat [comme il le proposait lors de la primaire de la droite en 2021], ce n’est pas possible, il faut que ce soit clair”. Elle espère donc une “DPG inclusive”, comprendre une déclaration de politique générale qui ne comprenne pas seulement des mesures de droite.
Jamais trop prudent. Au cours de la réunion d’hier soir, Attal s’est donc montré “très prudent et mesuré” sur l’attitude à adopter vis-à-vis de Michel Barnier, selon un participant. Pour l’ex-PM, la position du groupe dépendra de la manière dont les macronistes, pardon les attalistes, parviendront à peser sur la feuille de route du futur gouvernement. 
À TRIBORD TOUTE. Beaucoup dans l’ex-majorité présidentielle s’inquiètent surtout que le nouveau locataire de Matignon doive donner trop de gages au Rassemblement national pour ne pas être censuré. “Ça ne me plaît pas du tout”, nous confiait hier un cadre du MoDem. Quand un conseiller gouvernemental évoquait, lui, l’incongruité — l’irresponsabilité, diront d’autres — de la séquence : “Le front républicain est le truc marquant des législatives, or Barnier vient du parti qui ne l’a pas fait [LR] et en plus, on est à la main du RN.”
On se frotte les mains. D’autant que les députés RN ont bien compris le rôle clé qu’ils auraient à jouer dans le nouvel hémicycle. “Cela prouve une évidence que les autres refusaient de voir !”, nous pianotait hier, satisfait, le député Jean-Philippe Tanguy. Ma collègue Clea Caulcutt vous en dit plus ici (en anglais) sur ce rôle de faiseurs de PM.
Censurera ? Censurera pas ? Le RN a posé ses conditions — “plus de pouvoir d’achat, moins d’immigration, plus de sécurité”, dixit le porte-parole Laurent Jacobelli — et attend la DPG. Barnier “semble répondre aux premiers critères que nous avions réclamés, c’est-à-dire un homme qui soit respectueux des différentes forces politiques”, a déclaré Marine Le Pen hier. La censure reste possible, mais elle n’est plus automatique, comme c’était le cas pour Bertrand ou Cazeneuve.
Ça penche. Conséquence, selon un stratège de droite joint par Playbook en fin de journée : “Barnier ne pourra tenir que s’il gouverne vraiment à droite”, avec “des ministres qui incarnent cela”. “Il faudra dans tous les cas parler au RN”, insistait-il encore. “Barnier sera à la tête d’un gouvernement d’union des droites à la merci de la censure de l’extrême droite”, se désolait un socialiste hier après-midi.
Bon à savoir. Concernant la voie de passage parlementaire du futur PM, votre infolettre rappelle les règles d’une motion de censure, qui figure à l’article 49 de la Constitution. Dans l’ordre : 1/ pour être déposée, elle doit être signée par au moins 58 députés ; 2/ il y a minimum 48 heures entre son dépôt et son examen ; 3/ seuls les votes “pour” sont comptabilisés ; 4/ pour être adoptée, elle doit recueillir 289 voix. Pour ce qui est des effectifs des groupes, le détail est là.
Dans l’opposition. La gauche a d’ores et déjà prévenu qu’elle censurera le nouveau gouvernement. Chacun de son côté, puis dans un communiqué commun où le NFP dénonce “le mépris total” de Macron, qui “fait le choix de désigner un Premier ministre tributaire du soutien du RN”, “faisant fi du vote des électeurs” aux législatives.
SOIGNER SA CHAMBRE. Signe que le Palais-Bourbon sera un lieu déterminant dans la vie du gouvernement Barnier, le nouveau Premier ministre déjeunera demain avec Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée, raconte ce matin Le Parisien. Celle-ci demande à Emmanuel Macron de convoquer une session extraordinaire au plus vite.
REVOILÀ BABA. De l’autre côté de la Manche, voir le visage de Michel Barnier resurgir dans l’actualité a provoqué quelques sueurs froides. A peine nommé, le négociateur du Brexit pour l’Union européenne, qui s’était révélé acharné, a déjà suscité les inquiétudes des moins europhiles, qui craignent l’effet de cette nomination sur les relations entre Londres et Paris.
Un vrai pro. Ainsi, le pro-Brexit Nigel Farage, à la tête du parti Reform UK, a déclaré à POLITICO que l’arrivée de Barnier — “un fanatique de l’UE” — à Matignon “conviendrait malheureusement au gouvernement travailliste” et pourrait aider le Premier ministre britannique, Keir Starmer, à rapprocher la Grande-Bretagne de Bruxelles. Si vous n’êtes pas un pro-Brexit chevronné , mon collègue londonien Stefan Boscia vous raconte dans cet article (en anglais) les possibles conséquences de la désignation de ce nouveau PM. 
L’AMI AU LÉMAN. Emmanuel Macron arrivera aujourd’hui un peu soulagé sur la rive du lac Léman, où il retrouvera, à Evian, un chancelier allemand, Olaf Scholz, toujours en pleine tourmente. Les deux hommes discuteront de la nouvelle Commission européenne et de l’Ukraine.
Accords et désaccords. Les deux géants malades de l’Europe devraient s’entendre pour demander plus de souplesse dans la politique européenne de la concurrence. En revanche, ils ne sont toujours pas d’accord sur le budget européen, Berlin refusant le plus grand endettement que réclame Paris, et sur le Mercosur, bête noire des agriculteurs français que l’Allemagne est pressée de conclure. Pour les germanophones, mon collègue Hans von der Burchard vous en dit plus dans Berlin Playbook.
PAS RESPONSABLE. Pavel Durov est sorti de son silence hier pour la première fois depuis sa mise en examen la semaine dernière. Dans un message sur Telegram, l’application dont il est le patron, le Franco-émirato-russe s’étonne qu’on puisse “utiliser des lois datant de l’ère pré-smartphone pour accuser un PDG de crimes commis par des tiers sur la plateforme qu’il gère” (tout en assurant que Telegram fait tout pour empêcher ce qu’on lui reproche, c’est-à-dire la diffusion de contenus illégaux).
Neuilly à froid. Par ailleurs, une touche supplémentaire se dévoile dans le tableau impressionniste figurant les liens de Durov avec la France. Mes collègues Victor Goury-Laffont et Eva Hartog vous racontent ici (en anglais) comment il a failli installer femme et enfants à Neuilly-sur-Seine en 2018, année de sa première rencontre avec Emmanuel Macron.
**L’incontournable réunion de famille de la communauté tech en France, revient le 18 septembre 2024 au Musée des Arts Forains à Paris. Cette année, le #FDDay réunira plus de 4000 fondateurs, investisseurs et leaders de l’innovation le temps d’une journée. Rejoignez-nous pour échanger sur les dernières tendances en matière de business, de tech et de société, conclure de nouveaux deals entre startups innovantes et corporate et networker dans un lieu unique au cœur de la capitale française. Infos et billetterie par ici.**
Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz à Evian en début d’après-midi.
Michel Barnier reçoit Gabriel Attal à Matignon à 9 heures, puis Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher à 10h30. 
Yaël Braun-Pivet est en déplacement à Vérone (Italie) pour la conférence des présidents des parlements du G7. Gérard Larcher est à Bonn (Allemagne) pour la célébration des 75 ans du Bundesrat.
Christian Estrosi tient sa rentrée politique dès 18 heures à Nice. François-Xavier Bellamy fait sa rentrée auprès du monde agricole à la Foire de Châlons-en-Champagne à partir de midi.
Le tribunal de Nanterre rend son jugement concernant Michèle Alliot-Marie pour une affaire de prise illégale d’intérêts de 2010 à 2012, lorsqu’elle était adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz.
Samedi : Yaël Braun-Pivet est à Vérone pour le dernier jour de la conférence des présidents des parlements du G7. Hervé Morin tient sa rentrée politique lors de sa traditionnelle fête de la pomme à Epreville-en-Lieuvin dès 9h30. Eric Zemmour organise les universités d’été de Reconquête à Orange de 11 heures à 18 heures. Le mouvement d’Olivier Dussopt, Territoires de progrès, tient sa rentrée politique à partir de 14 heures. Y seront notamment Gabriel Attal ou encore Elisabeth Borne. Le député Philippe Brun organise la Fête populaire à Léry, où seront notamment présentes Clémentine Autain et Aurore Lalucq.Plusieurs syndicats et partis du NFP appellent à plusieurs manifestations “contre le coup de force de Macron” partout en France. A Paris, le rendez-vous est à 14 heures place de la Bastille.
Dimanche : Emmanuel Macron participe à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques à 20h30. Marine Le Pen fait sa rentrée parlementaire à Hénin-Beaumont et prend la parole à partir de 11h30 depuis sa permanence. 
7h40. TF1 : Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes … France 2 : Laurent Jacobelli, porte-parole du RN … RTL : Lucie Castets, candidate du NFP pour Matignon  … RMC : Guillaume Kasbarian, député d’Eure-et-Loir, ministre démissionnaire du Logement.   
7h45. Franceinfo : Sébastien Chenu, vice-président du RN … Radio J : Marc Ferracci, député EPR des Français établis hors de France.  
8h10. Europe 1/CNEWS : Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. 
8h15. France 2 : Bruno Cautrès, politologue et chercheur au Cevipof  … Radio Classique : Pascal Perrineau, politologue, professeur émérite à Sciences Po … RMC : Benjamin Morel, maitre de conférence à Paris 2 Panthéon Assas en sciences politiques.
8h20. France Inter : Olivier Faure, premier secrétaire du PS et Aurore Bergé, ministre démissionnaire de l’Egalité entre les femmes et les hommes, députée EPR des Yvelines … RFI : Thomas Ménagé, député RN du Loiret.  
8h30. Franceinfo : Clémentine Autain, députée ES de Seine-Saint-Denis … BFMTV/RMC : Manuel Bompard, coordinateur de LFI, député des Bouches-du-Rhône … Sud Radio : Raphaël Arnault, député LFI du Vaucluse … LCI : Alexis Corbière, député ES de Seine-Saint-Denis. 
AU TABLEAU DES MÉDAILLES : La France est 5e du classement (5e en total de médailles). 🥇17 🥈22 🥉22
AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Barnier à Matignon : l’entourage, les idées, les trucs à savoir … Etats généraux de l’info : des suites politiques avant même les conclusions officielles … Agrément en poche, la victoire d’Anticor. C’est à 7h30 pour nos abonnés POLITICO Pro.
DANS LE JORF. Première nomination dans le cabinet de Michel Barnier : la reconduction de Nolwenn Chouffot comme chargée de mission. Antoine Guery, conseiller stratégie, communication et presse quitte l’équipe de Stéphane Séjourné. Sabrina Agresti-Roubache voir partir sa conseillère chargée de la prévention de la délinquance et de la lutte contre la radicalisation, Audrey Baconnais-Rosez.
MÉTÉO. Grand soleil pour tout le département de la Savoie, ravi des promotions de deux gars du coin hier : l’un est devenu président de conseil régional, l’autre Premier ministre. 
ANNIVERSAIRES : Laurence Farreng, eurodéputée Renew … Cyrille Melchior, président du conseil départemental de La Réunion … Jean-Claude Gayssot, ancien ministre des Transports et du Logement … William Martinet, ancien député LFI des Yvelines … Maxime Amblard, député RN de la Meuse.
Samedi : Annie Genevard, député DR du Doubs … Caroline Abadie, ancienne députée Renaissance de l’Isère … Joël Bruneau, député Liot du Calvados … Claire Lejeune, députée LFI de l’Essonne.
Dimanche : Sabine Van Heghe, ancienne sénatrice SER du Pas-de-Calais … Gaspard Gantzer, communicant, ancien conseiller communication de François Hollande.
PLAYLIST. “This Could Be Texas” du groupe post-punk anglais English Teacher qui a remporté hier soir le prestigieux Mercury Prize britannique pour son premier album. 
Un grand merci à : Paul de Villepin, nos éditeurs Matthieu Verrier et  Pauline de Saint Remy, Sofiane Orus Boudjema pour la veille et Catherine Bouris pour la mise en ligne.
ABONNEZ-VOUS aux newsletters de POLITICO (en anglais): Brussels Playbook | London Playbook | London Playbook PM | Playbook Paris | EU Election Playbook | Berlin Playbook | Global Playbook | POLITICO Confidential | Sunday Crunch | EU Influence | London Influence | China Watcher | Berlin Bulletin | Living Cities | D.C. Playbook | D.C. Influence | POLITICO Pro newsletters

en_USEnglish